Le saviez-vous ? La France a créé le supercalculateur à 12 pétaflops de la France qui est classé à la 16e place des ordinateurs les plus puissants qui soient. Selon le Genci pour Grand Equipement National de Calcul Intensif, un supercalculateur à 14 pétaflops a été dévoilé cette année, autrement dit 14 millions de milliards d’opérations par seconde.
Une course acharnée vers l’exaflop
Une telle performance déclassera le Tera-1000-2 de Bull qui est d’une capacité de 11,965 pétaflops. Comme vous pouvez facilement l’imaginer, les applications visées touchent des domaines aussi importants que l’industrie, la défense et la recherche. Mais dans le classement, les Etats-Unis et la Chine mènent une lutte féroce vers l’exaflop. Pensez un peu : le Summit de chez IBM pèse 340 tonnes et il est à 122,3 pétaflops. Tant de milliards de calculs pour des applications d’intelligence artificielle dans les domaines de l’astronomie, de la physique des particules, de la fusion nucléaire, de la lutte contre le cancer etc.
Au coeur des supercalculateurs
Ces supercalculateurs qui sont en réalité des superordinateurs permettent des calculs immenses en une très petite fraction de temps. Leur performance est mesurée par un test du Linpack benchmark. Le test consiste à évaluer la vitesse avec laquelle ces supercalculateurs peuvent effectuer des calculs en temps réel d’utilisation. Evidemment, pour atteindre des calculs aussi hallucinants en si peu de temps, ces superordinateurs sont dotés de processeurs qui se comptent par millions qui fonctionnent en même temps. Leur puissance vient aussi de leur architecture, de leurs processeurs mulitcoeurs (naturellement!) de très grande performance et de la vitesse que peut atteindre leurs composants. Pour le profane, le simple fait d’imaginer ces puissances a de quoi donner le tournis et pourtant, les supercalculateurs qui peuvent faire un milliard d’opérations par seconde sont déjà en cours de fabrication et annoncés pour 2021.